Dans l'esprit des coureuses de trail qui ont gravi des montagnes et traversé des contrées sauvages à maintes reprises, la course à pied est un rituel de liberté et un moyen de communiquer avec le monde et son cœur. Pourtant, lorsqu'une femme devient mère, cette liberté semble soudainement mise en pause. Entre les tétées nocturnes et les soins quotidiens, de nombreuses jeunes mères étouffent leur ancienne passion par épuisement. Elles ne manquent pas d'enthousiasme, mais cherchent simplement une nouvelle issue : retrouver leur propre rythme entre les encouragements au sommeil et la table de rythme, entre la bouteille et le gel énergétique.
Le retour de Stephanie Case à la course après l'accouchement est un microcosme de ce parcours. Elle ne « retourne pas à son passé », mais « devient une nouvelle personne » : à la fois mère responsable et coureuse de montagne intrépide. Elle a profité de sa victoire sur 100 kilomètres pour dire à toutes les femmes : changer d'identité ne signifie pas la fin des rêves. Tant qu'on est prêt, chaque étape de la vie peut avoir son propre sommet.

Aux yeux de nombreux traileurs, Stéphanie est une figure légendaire. Femme déterminée, elle a lutté contre le vent et la neige sur 330 kilomètres lors du Tor des Géants, et avocate humanitaire internationale, elle a participé à de nombreuses reprises à l'UTMB (Ultra-Trail Tour du Mont Blanc) et est active en Afghanistan et au Moyen-Orient. Son nom incarne l'esprit de la course pour la liberté, sans peur du danger.
Mais fin 2023, tout a changé. Stéphanie est devenue mère pour la première fois. Sa vie a basculé des montagnes enneigées et des salles de conférence de l'ONU à l'allaitement nocturne, aux changements de couches et aux pleurs des bébés. La fatigue physique, les fluctuations hormonales et la pression d'être une mère de garde 24 heures sur 24 ont poussé cette personne forte, qui avait autrefois couru à plus de 3 000 mètres d'altitude, vers un nouveau creux.
Elle a écrit après avoir accouché : « Je sais que j'ai de la chance d'avoir un bébé en bonne santé, mais je me sens encore souvent perdue - je ne suis plus celle qui peut courir pendant 10 heures d'affilée. »
Cette transformation ne se résume pas simplement à « ne pas pouvoir revenir en arrière », mais plutôt à une reconstruction complète du corps et de l’esprit :
●Changements physiques : Quelques semaines après l'accouchement, ses muscles abdominaux ont presque complètement perdu de leur tension et son périnée s'est relâché. Cette progression, qui aurait pu être facile à réaliser, doit maintenant être réalisée étape par étape, avec une extrême prudence.
●Difficulté psychologique : Elle a admis que le plus grand obstacle entre la maternité et sa propre vie n'est pas physique, mais « la peur de perdre son moi familier ». Chaque interruption d'entraînement et chaque aménagement d'entraînement incompréhensible semblaient remettre en question sa capacité à continuer à être une « coureuse de trail ».
●Conflit d'identité : d'un expert en droit humanitaire mondial à une mère ; d'un coureur de compétition à un parent qui l'accompagne jour et nuit - ces identités ne sont pas contradictoires, mais s'attirent souvent les unes les autres dans le rythme de la vie.
Mais Stéphanie n'a pas abandonné. Elle a commencé à essayer de réorganiser sa vie. Elle a intégré la routine de sa fille à son propre programme de récupération : exercices de gainage pendant la sieste du bébé, étirements yoga après avoir réussi à endormir le bébé, et même course à pied à faible intensité en poussette. Elle a progressivement compris que mères et coureuses ne sont pas forcément l'une ou l'autre, mais deux voix qui peuvent coexister dans un même corps.
Je n'ai jamais vraiment arrêté de courir, ça s'est juste calmé temporairement. Mais mon corps se souvient de la sensation de courir, et mon cœur n'oublie jamais la direction du parcours.
Du sommet à la crèche, des médailles du concours aux langes, ce qu’elle a accompli n’a pas été l’abandon d’une identité, mais l’acceptation et la reconstruction plus profonde d’elle-même.L'histoire de Stephanie Case est un portrait fidèle de la façon dont une femme persiste dans ses rêves au milieu de grands changements, et c'est aussi un microcosme de milliers de mères qui luttent pour ne pas être définies dans leur vie quotidienne.
Les véritables défis des coureuses post-partum : rôles physiques, psychologiques et sociaux
Le retour post-partum de Stephanie Case ne s'est pas fait sans heurts. Son succès ne tient pas à sa force naturelle, mais au courage avec lequel elle a affronté et surmonté les difficultés réelles que toute femme peut rencontrer. Pour de nombreuses femmes après l'accouchement, reprendre le sport, notamment le trail, n'est pas une simple récupération physique, mais un véritable bras de fer pour relever simultanément un triple défi physique, psychologique et social.
Défi physique : un processus de restauration pour « re-comprendre le corps »
La grossesse et l'accouchement ont un impact considérable sur le corps des femmes. Qu'il s'agisse d'un accouchement naturel ou d'une césarienne, les fonctions corporelles s'éloignent temporairement du « mode optimal » d'exercice.
● Perte de force abdominale : la séparation du muscle droit de l'abdomen et l'affaiblissement des muscles abdominaux pendant la grossesse sont les principaux problèmes pour de nombreuses femmes qui ne peuvent pas stabiliser leur corps et restaurer leur posture de course après l'accouchement.
● Diminution de la fonction du plancher pelvien : De nombreuses femmes en post-partum souffrent de relâchement pelvien et d'incontinence urinaire, en particulier lors de courses en montée et en descente à haute fréquence en trail. Ces problèmes sont plus importants.
● Modifications mammaires, gonflement et douleur mammaires : l'entraînement à longue distance pendant l'allaitement provoquera une gêne due à la congestion mammaire, et il est nécessaire d'organiser raisonnablement le temps d'allaitement et le rythme d'exercice.
● Les fluctuations hormonales affectent la force physique et la capacité de récupération : dans les mois qui suivent l'accouchement, les niveaux d'hormones sont encore instables, ce qui peut entraîner une fatigue accrue, une récupération musculaire lente et même affecter la stabilité émotionnelle.
Stéphanie n'est pas revenue du jour au lendemain. Elle n'a commencé à collaborer avec des kinésithérapeutes pour un entraînement d'activation du tronc que six semaines après son accouchement, utilisant la méthode d'exercice la plus simple et la plus douce pour reconstruire ses capacités athlétiques.
« Je vois chaque jogging post-partum comme un moyen de réapprendre à connaître mon corps », a-t-elle déclaré.
Défis psychologiques : lutte entre les identités de « soi » et de « mère »
Après un accouchement, de nombreuses femmes ressentent un profond vide psychologique. Stephanie Case a un jour déclaré publiquement lors d'une interview : « J'ai l'impression de ne plus appartenir à mon corps. Il appartient au bébé, à l'allaitement, aux soins, mais plus à moi-même. » Ce sentiment résonne dans le cœur de nombreuses femmes en post-partum.
● Ébranlement de l'identité personnelle : elle n'est plus la coureuse de trail qui peut voyager léger et courir pendant 12 heures sans regarder en arrière, mais une nouvelle maman qui doit calculer la « fenêtre d'alimentation » et le « rythme de sommeil du bébé ».
● Sautes d'humeur : Sous les effets combinés des changements hormonaux, de la douleur physique et de l'isolement social, elle est tombée un jour dans la dépression et l'anxiété, se demandant « si elle peut redevenir une coureuse ».
● Pression du perfectionnisme : Elle a admis qu’elle ressentait un profond sentiment de culpabilité pour ne pas avoir réussi à terminer le plan d’entraînement initial, comme si elle ne pourrait jamais avoir à la fois l’identité de mère et de coureuse.
Le trail était autrefois un outil de guérison émotionnelle, mais elle doit désormais se soigner elle-même avant de pouvoir à nouveau s'adonner à la course. Elle a progressivement appris à accepter un « entraînement imparfait » et a considéré chaque courte sortie comme une petite réunion avec elle-même.
Défis liés au rôle social : non seulement physiques et psychologiques, mais aussi incompréhensions du monde extérieur
En plus des défis internes, les opinions sociales et les attentes des personnes qui les entourent deviennent souvent des « obstacles invisibles » pour les coureurs post-partum qui souhaitent reprendre l’entraînement.
● « Maman ne devrait plus courir » voix : Stéphanie a partagé qu'elle avait entendu un jour quelqu'un dire : « Maintenant que tu es mère, pourquoi cours-tu si loin ? » De tels mots reflètent la définition unique de la société de « bonne mère ».
● Incertitude du soutien du conjoint et de la famille : Toutes les femmes n’ont pas la possibilité d’obtenir un soutien et une assistance complets de la part de leur partenaire comme Stéphanie, ce qui l’amène à accorder une attention particulière à l’impact de la structure familiale sur la formation post-partum.
● Réaffectation des ressources temporelles : Le temps du bébé occupe la majeure partie de la journée et la course ne peut souvent être organisée qu'au petit matin ou le soir. L'entraînement est devenu une « pratique de l'intervalle », qui exige une grande autodiscipline et une grande souplesse.
Stéphanie ne déifie pas sa propre expérience. Elle partage publiquement toutes ses difficultés pour dire aux autres coureuses post-partum : ces épreuves sont normales et nous ne les affrontons pas seules.

Auto-réparation en montagne : le pouvoir de guérison du trail running
Pour de nombreuses femmes après l'accouchement, le trail n'est pas seulement un moyen de faire de l'exercice, c'est un chemin vers une nouvelle vie. Pour Stephanie Case, c'est un processus de « guérison du corps et de l'esprit en montagne ». Face à la pression et aux défis physiques liés à la maternité, elle a repris le chemin de la course, non pas pour obtenir des résultats, mais pour retrouver sa force, son courage et sa liberté.
Se reconnecter au corps : chaque pas est une réparation et une confirmation
La grossesse et l'accouchement donnent à de nombreuses femmes l'impression que leur corps « ne leur appartient plus » : ventre plat, douleurs articulaires, seins gonflés… Les mouvements familiers deviennent insolites, et le parcours autrefois facile est désormais difficile. Au début de son entraînement post-partum, Stéphanie était également frustrée d'être essoufflée après avoir couru deux kilomètres. Mais elle a progressivement compris que le trail offrait non seulement une récupération musculaire, mais aussi une profonde conscience corporelle :
● Chaque respiration est une preuve de reprise du rythme ;
● Chaque étirement musculaire est un signal que le corps « rentre chez lui » ;
● Chaque jogging en pente lente se dit : je peux encore avancer.
La raison pour laquelle le trail running est thérapeutique n’est pas parce qu’il est facile, mais parce qu’il permet aux femmes d’utiliser leurs « pieds » pour confirmer que « je suis toujours là, je vais toujours bien et je peux toujours faire ce que j’aime ».
Donnez un exutoire aux émotions : apaisez l'anxiété et la fatigue en montagne et en forêt
La pression psychologique après un accouchement est souvent inimaginable : nuits blanches, anxiété constante, dépression émotionnelle et déséquilibre identitaire. Stéphanie a mentionné lors de l'interview qu'elle s'était demandée à maintes reprises, lorsqu'elle encourageait ses enfants à dormir tard le soir : « Qui suis-je ? Que puis-je faire d'autre ? » Elle avait le sentiment d'être piégée.
Mais après avoir couru à travers les montagnes et les forêts, tout cela trouva un exutoire. Personne ne la pressa, personne ne la dérangea, seulement le sifflement du vent de montagne et l'écho du sol. Elle dit :
« En montagne, personne ne m'appelait « Maman » et personne ne m'attendait pour me nourrir. Je suis juste moi-même : une coureuse, une femme. »
Le trail est devenu son « havre de paix », lui permettant de libérer ses émotions et de se vider l’esprit en courant, et de transformer progressivement l’anxiété en force.
Des recherches ont également confirmé que l'exercice d'intensité moyenne à élevée en milieu naturel (comme le trail) peut réduire significativement le risque de dépression post-partum et améliorer la résilience psychologique. Il s'agit d'une régulation hormonale physiologique, mais aussi d'une réparation mentale active.

Stephanie Case ne l'a pas fait pour prouver aux autres, mais à elle-même : changer d'identité ne signifie pas la fin d'une passion. Après avoir terminé l'Ultra-Trail Snowdonia 100 km, la phrase la plus touchante qu'elle a prononcée a été :
« Je n'essaie pas de prouver que je peux encore gagner la course, je veux juste me dire que je n'ai pas perdu la partie de moi qui est prête à serrer les dents et à tenir jusqu'au bout. »
Revenir sur la piste après avoir accouché, c'est déclarer : « Je mérite encore de rêver. »**. Chaque ascension, chaque franchissement de ligne d'arrivée, prouve au monde que les mères ne sont pas des sacrifices, qu'elles peuvent toujours être des challengers et des grimpeuses.
Plus important encore, cette confiance sera également transmise à ses enfants. Stéphanie espère que, lorsque sa fille grandira, elle pourra voir une mère non seulement dévouée à sa famille, mais aussi un modèle féminin, toujours fidèle à sa passion.
Inspiration de sentier pour chaque mère post-partum
Toutes les mères n'ont pas besoin d'être des coureuses de trail de renommée mondiale, mais chacune mérite d'avoir son propre sentier de montagne. L'histoire de Stephanie Case ne se résume pas au nombre de courses qu'elle a terminées, mais à son premier pas : ce pas signifie que même si son rôle change, son corps se transforme et que son rythme est perturbé, elle choisit toujours de courir pour elle-même, pour sa passion et pour la liberté.
Son expérience transmet un message clair à toutes les femmes en post-partum :
Votre corps mérite d’être réparé avec patience, votre rêve mérite d’être poursuivi et votre persévérance mérite d’être vue.
● Il est normal d’aller plus lentement : chaque pas compte
La récupération post-partum n'a jamais été une course contre la montre, mais un processus de confiance en son corps. Vous pouvez commencer par une marche de cinq minutes par jour, un petit jogging en montée pendant la sieste de votre bébé, ou vous laisser aller à l'idée d'être essoufflée après deux kilomètres de course, mais malgré tout prête à persévérer.
Stéphanie a écrit sur la plateforme sociale :
« Il m'a fallu plusieurs mois pour passer de la marche à la course facile, mais chaque progrès me fait croire davantage : y aller doucement peut aussi être bénéfique. »
Même si vous ne pouvez pas courir dix kilomètres d'un seul coup, tant que vous faites le premier pas, vous êtes un coureur.
●Reprenez votre temps et votre espace : vous n'êtes pas seulement une « mère »
La maternité est un prolongement de l'amour, mais pas la fin de l'identité. Courir n'est pas seulement une question d'exercice, c'est aussi une façon de s'affirmer. En montagne, à la lumière du matin, sur la route où l'on court en écoutant le chant des oiseaux au crépuscule, on peut temporairement laisser de côté les tâches de nourrir, de préparer les repas et de s'endormir, et se ressourcer.
Le trail running n’est pas une évasion de la vie, mais un retour à la vie avec un soi plus complet.
Stéphanie disait souvent que sa motivation pour courir n’était pas de rester loin de ses enfants, mais de devenir une mère plus énergique et plus confiante.
●Écouter le corps et respecter les émotions
Courir après l'accouchement ne demande pas de « combat », mais de la « conscience ». Reposez-vous lorsque vous êtes fatiguée, enfilez un soutien-gorge de sport plus ajusté lorsque votre poitrine est inconfortable et marchez pour terminer votre entraînement lorsque vous êtes déprimée : ce ne sont pas des « abandons », mais des choix réfléchis et réfléchis.
Stéphanie disait souvent :
« Vous ne revenez pas à l’état passé, mais vous devenez un tout nouveau soi. »
Courir n'est pas seulement une affaire de pieds, c'est aussi un voyage du cœur. Chaque larme, chaque hésitation et chaque décision de reporter un entraînement sont vos efforts pour explorer votre propre rythme.
● Refusez de comparer, trouvez votre propre rythme
Ces histoires inspirantes sur Internet telles que « courir un marathon complet six semaines après avoir accouché » et « établir un record personnel avec un bébé » sont inspirantes, mais elles ne constituent pas la norme pour mesurer votre valeur.Chacun a un point de départ, une condition physique, des ressources et des systèmes de soutien différents. Ce qui compte vraiment, c'est de rester fidèle à son propre rythme et de respecter sa propre réalité.
Lorsque Stéphanie a terminé l'UTMB, sa fille l'encourageait déjà. Et vous, qui avez terminé l'entraînement de 5 km d'aujourd'hui, méritez également notre fierté.
● Vous n'êtes pas seul, le monde vous ouvre la voie
Vous n'êtes pas la seule mère à enfiler des chaussures de course après que bébé se soit endormi, ni la seule à participer à des compétitions avec des coussinets d'allaitement et à allaiter à flanc de montagne. Le monde devient plus inclusif et diversifié grâce à des femmes comme Stéphanie.
Dans l'histoire de Stephanie Case, nous voyons une mère se recréer un espace qui lui appartient, celui de la montagne et de la liberté, dans le chaos et l'épuisement. Elle n'est ni un surhomme, ni une exception, mais un microcosme parmi d'innombrables femmes en post-partum. Elle nous a confié : « Peu importe que vous couriez lentement ou que vous marchiez vite, tant que vous ne sacrifiez pas votre cœur pour aller à la montagne. »
Haimont a toujours cru que le trail n'est pas une compétition, mais une réconciliation avec soi-même. Chaque mère mérite d'être traitée avec douceur et acceptée par la piste. Nous sommes prêts à vous accompagner avec un équipement léger et un design soigné pour vous aider à trouver votre propre équilibre entre parentalité et amour.
La ligne d'arrivée n'est pas loin, elle se cache à chaque fois que vous lacerez vos chaussures et partirez dans la lumière du matin. La montagne est toujours là, et vous êtes toujours là. Continuez à courir – pour vous-même.