Spotlight de la communauté des sentiers: histoires inspirantes de Global Ultra Runners

Leurs pas traversent les montagnes et les rivières, et même le cœur des gens.

Dans le monde du trail, personne n’est une « personne ordinaire ».
Ce sont peut-être des mères qui se lèvent tôt pour préparer le petit-déjeuner de leurs enfants, des enseignantes qui montent sur l'estrade pour transmettre leur savoir, des employées de bureau qui courent dans leurs bureaux en ville ; ou des agriculteurs qui travaillent en silence dans un village tranquille. Mais sur les sentiers de montagne entourés de brume matinale, sur les parois rocheuses sous un soleil de plomb, sur les crêtes couvertes de vent et de neige, lorsqu'elles enfilent leurs chaussures de course, portent leurs gourdes et font le premier pas, elles ont une autre identité : celles de coureurs de trail.
Le trail ne consiste pas à fuir le quotidien, mais à le redécouvrir à travers ses pas. Peu importe votre point de départ, mais plutôt votre volonté de vous aventurer dans l'inconnu, de vous enfoncer au cœur des montagnes et des forêts pour vous confronter à votre moi profond.
Aujourd'hui, Haimont vous présente trois coureurs de trail venus des quatre coins du monde. Ils traversent le désert de Gobi, les champs de neige et les forêts denses avec sincérité et agilité ; ils ont traversé des moments difficiles et ont été désorientés, mais chaque départ est un nouveau départ. Leurs histoires, sans filtre ni auréole, peuvent enflammer tous les cœurs aspirant à la liberté et au pouvoir.
Parce que le tout-terrain n’est pas seulement un sport, mais aussi un moyen de renaissance.

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Harvey Lewis (USA)|Courir pendant quatre jours et quatre nuits sans dormir, juste pour prouver les limites de la volonté
« Je ne suis pas un champion naturel, mais je crois que la volonté peut tout surmonter. »
--Harvey Lewis. Dans une salle de classe de lycée de Cincinnati, dans l'Ohio, vous verrez un professeur d'histoire portant des lunettes et parlant d'un ton doux de Lincoln et de la guerre de Sécession. Mais il est difficile d'imaginer que ce professeur enfilera des chaussures de course après le cours et se transformera en l'un des coureurs de fond les plus coriaces du monde. Son nom est Harvey Lewis, une figure légendaire qui repousse les limites de l'être humain avec ses pieds.
Présentation de la compétition : Marathon sans ligne d'arrivée
Le Big Dog's Backyard Ultra est l'une des épreuves d'endurance sur sentier les plus uniques et les plus cruelles au monde. Il n'y a ni distance précise ni ligne d'arrivée.
Les règles sont simples : commencez toutes les heures pour parcourir un tour de 6,706 kilomètres (4,167 miles), et les personnes restantes continuent jusqu'au tour suivant jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'une seule personne sur le terrain.
Cette course n'est pas seulement une épreuve de forme physique, mais aussi un bras de fer psychologique : le sommeil est amputé en 20 minutes, les muscles accumulent la fatigue tour après tour, et on ne sait jamais où est la fin. Le seul adversaire à vaincre, ce ne sont pas les autres, mais votre cœur.
Les 108 heures d'Harvey : quatre jours et nuits de dialogue avec le cœur
Lors de la course de 2023, Harvey Lewis a créé un miracle de limite humaine.
108 heures de compétition non-stop, 108 tours effectués, un total de 724 kilomètres, et il est devenu le joueur le plus durable de l'histoire.
Le premier jour, il enchaînait chaque tour à un rythme tranquille, comme s'il participait à un petit jogging du week-end. Après chaque heure de course, il mangeait rapidement son sandwich au beurre de cacahuète et sa barre énergétique pour refaire le plein d'électrolytes, puis s'adossait brièvement à une chaise pour fermer les yeux et se reposer.
Au matin du troisième jour, il ne restait plus que quelques personnes sur le terrain. Ses orteils commencèrent à lui brûler et ses jambes à s'alourdir. Chaque départ était comme un réveil pour son corps fatigué. Il adopta la stratégie du « micro-sommeil » : il essayait de dormir 10 minutes après chaque tour. Dehors, il faisait froid, et à l'intérieur, son âme luttait pour ne pas « rester dans le rêve ».
Au 100e tour, Harvey pouvait à peine parler, se contentant de sourire et d'adresser un signe de tête aux bénévoles. Ses yeux étaient injectés de sang, mais son regard était ferme. Finalement, au 108e tour, il devint le « dernier homme ».Il a terminé cette « course infernale sans sommeil », est devenu le détenteur du record du monde et l'un des noms les plus respectés du monde du trail. « La douleur est passagère. La fierté est éternelle. »
Philosophie d'entraînement : non pas pour gagner, mais pour vivre sobrement
Harvey Lewis n'est pas un athlète professionnel. Son entraînement ne vise pas les tours à haute intensité, mais privilégie le rythme et l'adaptabilité à long terme. Il passe d'innombrables heures à courir dans les parcs urbains et à exercer sa volonté dans la neige hivernale. Il considère la course à pied comme une forme de méditation : « En courant, je trouve une façon de penser plus claire que la vie elle-même. » Il enseigne l'histoire américaine aux élèves en classe et leur apprend ce que sont la persévérance et la dignité sur la piste.

Emelie Forsberg (Suède) | Après son retour d'accouchement, elle a repris la course à pied entre montagnes enneigées et mer de fleurs
« Je ne cours plus seulement pour gagner la course, mais pour ressentir le nouvel équilibre entre la nature, le corps et la maternité. »
Emelie Forsberg est reconnue comme la « Reine des montagnes » dans le monde du trail. Championne et multiple vainqueur des Skyrunning World Series et de l'UTMB, elle est aussi écologiste, passionnée de plantes, vigneronne, agricultrice et mère de deux enfants.
Du sommet du domaine à la naissance d'une nouvelle vie
Avant 2018, Emelie était déjà une star du skyrunning. Elle a remporté de nombreuses épreuves techniques de haute altitude, telles que la Tromsø Skyrace, la Zegama-Aizkorri et la Transvulcania, et est la compagne de vie du champion de l'UTMB, Kilian Jornet. En dehors du sport, elle aime l'agriculture, l'escalade, le ski et noter les noms des plantes sauvages.
En 2019, elle a choisi de quitter temporairement l'arène et d'inaugurer une nouvelle étape de sa vie : la naissance de son premier enfant avec Kilian, Maj.
Elle a un jour admis sur son blog : « Mon corps a changé. Le bassin, le tronc, les ligaments sont tous différents. Je ne suis même pas sûre de pouvoir courir comme avant. »
Retour post-partum : pas « retour à l'arène », mais « retour à la montagne »
Emelie ne s'est pas précipitée pour reprendre l'entraînement de haute intensité, mais a choisi de danser avec la nature pour retrouver sa forme :
●Elle fait du jogging avec une poussette tous les jours entre les montagnes à la frontière entre Åre, la Suède et la Norvège ;
●Elle pratique une récupération physique douce et un entraînement musculaire de base, en mettant l'accent sur le respect du rythme de réparation du corps ;
●Elle partage sa solitude et sa force lorsqu'elle traverse le champ de neige et admet que « tous les jours ne sont pas ensoleillés et je pleure même lors de certaines courses matinales ».
Mais en 2022, Emelie est revenue sur la piste lors de la Tromsø Skyrace en Norvège et a terminé la course dans une condition physique exceptionnelle. Ce n'était pas seulement un retour en termes de performance, mais aussi une intégration de la « maternité » : son enfant l'a accueillie à l'arrivée, et elle a souri en disant : « Dans cette course, je ne cours pas pour le championnat, mais pour partager une autre facette de la maternité avec Maj. »
La philosophie d'Emelie Forsberg : faire du jogging, cultiver, respirer le vent
Emelie ne cache jamais son amour pour la course à pied « non compétitive ». Elle écrit souvent sur les réseaux sociaux :
« J'aime courir 10 kilomètres en 4 heures, simplement parce que je m'arrête pour regarder les fleurs, cueillir des champignons et écouter le vent. »
Elle a fondé la marque Moonvalley, prônant la nutrition végétale et un mode de vie naturel et durable, et promouvant la « slow life en montagne » avec deux coureuses de trail norvégiennes Ida Nilsson et Mimmi Kotka.
Sur son Instagram, on la voit souvent faire de la randonnée avec ses enfants sur le dos, désherber dans les alpages ou se tenir pieds nus dans la neige.
Elle a déclaré : « Je ne cherche plus à « revenir à ce que j'étais avant », mais je m'efforce de devenir une toute nouvelle personne." En 2023, elle a accueilli son deuxième enfant et a commencé à écrire un livre sur « Les femmes et le trail », abordant la récupération post-partum, la nutrition, les fluctuations psychologiques et l'intégration du rôle de mère. Elle espère que davantage de coureuses de trail comprendront : « On peut faire une pause ou reprendre, et la vie et le parcours peuvent être redéfinis. »

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Ryan Sandes (Afrique du Sud) | De surfeur à « roi du désert »
« Je n'aurais jamais cru pouvoir courir 250 kilomètres dans le désert. Mais c'est le trail qui m'a fait découvrir une autre facette de moi-même. »
--Ryan Sandes (interviewé dans « Outside ») Courir entre les déserts polaires du monde et remporter les quatre championnats d'ultra-marathon polaires - ce n'est pas le décor d'un blockbuster hollywoodien, mais la vraie vie de Ryan Sandes, un véritable coureur de trail sud-africain.
Du garçon de plage sud-africain au challenger de la montagne
Né au Cap, en Afrique du Sud, Ryan Sandes était à l'origine un jeune homme ordinaire, passionné de plages, de surf et de fêtes. À l'université, il était obsédé par les sports d'aventure, mais n'aurait jamais imaginé que la course de fond deviendrait son activité principale.
En 2006, par hasard, il s'inscrit au Fish River Canyon Ultra (96 kilomètres) en Afrique du Sud, ce qui bouleverse sa vie. Il porte des chaussures de sport ordinaires, aucun équipement high-tech, seulement quelques barres énergétiques et un cœur « joueur ». Mais contre toute attente, il termine la course et se découvre « accro » à ce défi extrême.
Quatre champions de la série des déserts polaires : la naissance du « Roi du désert »
En 2008, il s'inscrit au légendaire Gobi March (Marathon de Gobi en Chine), un ultra-marathon en autonomie où chaque coureur doit emporter sept jours de ravitaillement et parcourir 250 kilomètres dans un climat et un terrain extrêmes. Il termine non seulement la course, mais remporte également le championnat et bat le record d'un seul coup.
Après cela, il a participé à quatre courses de trail dans le désert de plusieurs jours, de renommée mondiale :
●Marche de Gobi (Gobi de Chine)
●Traversée d'Atacama (Chili Atacama)
●Course du Sahara (Sahara égyptien)
●Le dernier désert (Antarctique)
En 2009, après avoir terminé la course de l'Antarctique, Ryan Sandes est devenu le premier athlète au monde à terminer et à remporter les quatre courses de trail polaires, et a été salué comme le « Roi du désert » par les médias internationaux.
Il a dit un jour dans le documentaire :
« Dans le désert, ton monde n'est que vagues de chaleur, sueur salée et bruits de pas. Tu dois te retrouver dans la solitude. »
(Source : « Wandering Fever », Red Bull TV)
En route vers les courses techniques en montagne : du désert à la montagne
Ryan ne se contentait pas de la gloire des courses dans le désert. Il s'est alors tourné vers le skyrunning et les courses de trail en haute altitude, notamment :
●Leadville 100 (USA) : a remporté le championnat en 16 heures et 46 minutes en 2011, devenant ainsi le premier non-Américain à gagner
●Western States 100 (USA) : a remporté le championnat en 2012 et a terminé en 15 heures et 07 minutes
●Ultra-Trail Cape Town (UTCT, Afrique du Sud) : y a participé et l'a promu à de nombreuses reprises comme un événement de renommée internationale
●Transgrancanaria (Espagne), **Tarawera (Nouvelle-Zélande)**, etc. ont également laissé ses empreintes
Voyager en famille : transmettre « l'esprit d'aventure » aux enfants
Ryan est un mari et un père aimant. Il part souvent en camping et en trail avec sa femme Vanessa et son fils Max. Il a déclaré : « J’espère que Max comprend que l’aventure n’est pas une échappatoire à la vie, mais un moyen de la vivre pleinement. » Il a également emmené ses enfants réaliser une randonnée de plusieurs jours et a raconté comment la vie de famille et l’esprit trail se sont fusionnés sur les réseaux sociaux.Comment gère-t-il la fatigue et les coups de mou ? Ryan a partagé dans de nombreuses interviews les moments où il a été confronté à une fatigue extrême, à la déshydratation, voire à une dépression nerveuse pendant la compétition : « Quand tu marches encore dans le désert le 7e jour, les pieds couverts d'ampoules et les lèvres gercées, ta seule motivation est cette petite voix dans ton cœur : "Ne t'arrête pas." »
Il a également mentionné que la méditation, le dialogue avec soi-même et les « objectifs détaillés » sont les méthodes clés pour lui permettre de surmonter ses limites :
●Traitez 250 kilomètres comme « 10 kilomètres × 25 sections » ;
●Traitez chaque étape comme une étape vers un moi plus fort ;
●Pratiquez la gratitude dans la douleur.

Chaque pas d'un coureur de trail est le début d'un voyage. Des montagnes enneigées de Suède aux déserts d'Afrique, de la curiosité des novices sur la route aux larmes au moment de franchir la ligne d'arrivée, ils mesurent la terre avec leurs pieds et mesurent aussi les limites de leur volonté.
On y retrouve non seulement vitesse et endurance, mais aussi « persévérance », « récupération », « liberté » et « amour ». Ces histoires ne sont pas axées sur la gloire, mais sur une réponse sincère aux montagnes et aux champs.
En tant que marque d'équipement de trail running, Haimont est convaincue que l'équipement n'est pas seulement un outil, mais aussi un partenaire qui vous accompagne dans le vent, la neige et le soleil brûlant, pour vous dépasser et profiter de la nature. Nous sommes prêts à vous accompagner dans la suite de notre aventure.
Parce que la route de montagne n’est pas terminée, l’histoire n’est pas terminée.

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